Les 5 plats du bush à tester pour épater vos amis
Publié le : 20/08/15 12:00
Depuis 50 000 ans, les aborigènes ont su apprivoiser un environnement hostile et y trouver de quoi se nourrir de manière équilibrée. Un régime bush tucker (nourriture du bush) a beau être déroutant pour nos palais mondialisés, il contient tous les minéraux et vitamines nécessaires à un régime équilibré. L'argument santé suffira-t-il à vous convaincre de tester crocodile, fourmi, serpent ou chenille?
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La chenille Witchetty
Ce bush tucker mythique représente pour les aborigènes un mets recherché et une source importante de protéines. Cette chenille se déguste vivante pour les plus aventureux ou cuite dans les braises du feu de bois. Son léger goût d'amande suffira-t-il à vous laisser tenter ?
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Le crocodile
On ne va pas se mentir, le plus dur reste de capturer le crocodile. Une fois la peau enlevée, la viande dans l'assiette est peu impressionnante. Visuellement, on dirait du poulet, mais question goût et texture, on est plus proche d'un mélange entre le poisson blanc et le poulet. Parfait en marinade ou avec une sauce relevée.
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Le kangourou
Contrairement aux différents animaux et insectes venus du bush, le kangourou trouve peu à peu sa place dans les assiettes australiennes. Cette viande rouge peu grasse est présente dans tous les supermarchés. Le marketing, qui a mis en avant son côté écologique et sain, a su convaincre une partie de la population sensible à ces thèmes.
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Le python
La nourriture aborigène varie selon les régions et s'adapte aux espèces présentes. Ainsi, le long python améthyste (scrub python) est chassé sur la pointe nord du Queensland alors que le python d'eau (water python), long de 2 m, nourrit des tribus situées aussi bien dans le territoire du Nord, qu'au Queensland et en Australie-Occidentale. Comme beaucoup de viandes blanches, le serpent a un goût proche du poulet.
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Les fourmis pot-de-miel
Avant de pouvoir les manger, il faut aller les débusquer 2 m sous terre dans les régions semi-désertiques d'Australie. Car ces dames ne sortent pas de leurs galeries souterraines. Les fourmis ouvrières utilisent l'abdomen des fourmis pot-de-miel comme d'un cellier qu'elles viennent remplir d'un mélange de nectar de fleurs et de miellat, le liquide sucré rejeté par les pucerons, et qu'elles pourront ainsi récupérer plus tard.